La mythologie gréco-romaine regorge de figures féminines. Certaines emblématiques, d'autres plus méconnues. Leur notoriété leur confère une force symbolique auprès du public : on imagine leurs pouvoirs, leurs rôles et on les idéalise pour ce qu’elles représentent.
Au sein de ces récits mythologiques, la femme est souvent perçue comme une tentatrice ou une antagoniste à combattre. Ce n’est qu’à la fin du XXème siècle, avec l’émergence du mouvement girl power, que l’héroïne prend enfin sa place, brisant le monopole masculin sur les figures héroïques.
Aujourd’hui encore, la représentation des déesses continue d’imprégner notre société et soulève des questions essentielles. Belle comme une déesse explore cette fascination à travers une réflexion sur l’acceptation de soi.
L’adolescence est une période où le corps change, parfois en contradiction avec les standards de beauté véhiculés par la publicité et les réseaux sociaux. Si la déesse est un idéal, alors montrons-la autrement : avec des poils sur les jambes, un nez biscornu, des oreilles décollées… Ces particularités ne sont pas visibles à première vue ? Parce qu’en réalité, ce que nous percevons comme des "défauts" ne prennent autant de place dans le miroir que parce que nous focalisons dessus.
Ce projet prend la forme d’une campagne d’affiches et d’une application interactive proposant un forum, des articles et des exercices pour accompagner les jeunes femmes dans ce cheminement. L’objectif ? Déconstruire les injonctions et célébrer la diversité, car nous sommes toutes différentes, et c’est précisément ce qui nous rend belles.
